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Que l’on ait déjà la maison ou que l’on envisage de l’acheter pour la louer, l’ouverture d’un gîte, aussi appelé location saisonnière ou meublé de tourisme est une décision à bien mûrir. Rien ne sert de faire des travaux, des aménagements et des dépenses pour finalement renoncer. Petit tour de trois questions à se poser avant de se lancer dans la location saisonnière.

Méthodologie pour Ouvrir un gîte ou meublé de tourisme

Que l’on ait déjà la maison ou que l’on envisage de l’acheter pour la louer, l’ouverture d’un gîte, d'une location saisonnière ou d’un meublé de tourisme est une décision à bien mûrir. Rien ne sert de faire des travaux, des aménagements et des dépenses pour finalement renoncer. Petit tour de trois questions essentielles à se poser avant de se lancer dans la location saisonnière.

Première question : Quelle rentabilité attendre ?

La question de la rentabilité est centrale. Ceci étant, il faut distinguer deux situations un peu différentes. 

La location saisonnière est parfois destinée à couvrir les dépenses liées à une maison ou un bâtiment que l'on possède ou dont on a hérité. L'objectif principal est de le conserver, la rentabilité économique passe au second plan. Ceci étant, il faut tout de même que les revenus soient suffisants pour que la conservation de ce gîte ne pèse pas trop sur le budget familial. Dans d’autres cas de figures, il s’agit d'un véritable placement et le choix se pose entre louer pour de courts séjours, louer à l’année et vendre ou ne pas acheter. L'objectif principal est alors d’avoir un bon retour sur investissement.

Face à cet enjeu financier, il est indispensable de faire quelques chiffrages. Quel est le montant des dépenses à engager, entre l'achat immobilier, les travaux ou les aménagements à effectuer ? Quels tarifs de location peut-on pratiquer ? Quels sont les revenus à attendre à court et moyen termes ?

Deuxième question : Comment vais-je m’organiser ?

Une deuxième question est tout aussi importante. Comment vais-je gérer mon gîte ? En effet, il va falloir accueillir les clients, leur donner les clés et les consignes, puis faire le point en fin de séjour ainsi qu’un grand ménage pour accueillir les touristes suivants.

Lorsque la maison est à proximité de sa résidence, le propriétaire peut prendre en charge lui-même ces tâches. En revanche, il en va différemment pour des meublés de tourisme situés à l’autre bout du pays. Il va falloir faire appel à une personne ou une structure de confiance pour veiller sur son bien. Et ceci n’est pas toujours simple car les clients n’arrivent pas tous le samedi après-midi, certains partent plus tôt, séjournent en décalé, souhaitent réserver pour des week-end prolongés ou des mid-weeks, ont des problèmes en cours de séjour avec le matériel, la télévision, la chaudière…Et il n’est pas question de dépenser tous ses revenus pour rémunérer toute une série d’intervenants.

La question de l’organisation est donc centrale. Qui va gérer les arrivées, les départs, le ménage et les imprévus ? Est-ce un salarié à temps partiel, un prestataire ou une agence ?

Troisième question : quelles sont les démarches à effectuer ?

Parallèlement aux deux premières questions traitées, il reste le sujet important des démarches. Il sera peut-être nécessaire de demander une autorisation d'urbanisme pour des travaux ou tout simplement pour pouvoir louer. Il faudra se déclarer à la mairie comme tout meublé de tourisme, qu’il soit classé ou non. Il faudra aussi choisir le bon régime fiscal.

La question du classement est aussi à prendre en comte. Il n’est pas obligatoire de faire classer son meublé mais cela peut aider à le faire connaître et à rassurer les touristes. Le classement donne également droit à un avantage fiscal.

L'ensemble de ces démarches fait l'objet du Cahier pratique Gîte et meublé de tourisme, statut juridique, fiscalité et démarches en vente sur notre site. Nous proposons également des ateliers focus en distanciel.